Aujourd’hui installé à Laas dans le Gers, Alain Bonijol, poursuit son activité d’éleveur de chevaux de picador.
En quelques années, Alain Bonijol, torero jusqu’en 1986, a révolutionné le cheval de picador et ainsi le tercio de piques. Il fallait un cheval qui manœuvre facilement, un cheval torero. Avec Alain Bonijol, révolue l’époque, du lourd et passif percheron de 800 kg. Sa monture pèse aujourd’hui entre 550 et 650 kg… le poids du toro, pour une rencontre plus équilibrée. «Mais pour cela il convenait d’apprendre le toreo à l’équidé.» Dresser les chevaux avec ses méthodes faites de douceur, de confiance et d’intelligence fut probablement le plus facile. Ensuite il fallait convaincre les picadors d’accepter ces montures. «Ce fut un lent et patient travail de persuasion.
Il ouvre depuis peu sa ferme aux visiteurs et propose des journées instructives autant que récréatives. C’est dans cette optique que le cercle taurin Montois c’est rendu chez ce dernier le 22 Mai dernier. Après une journée studieuse et bien arrosée (par la pluie), certains membres du cercle n’ont pas hésité à donner de leur personne aux fins de démonstrations sur la technique de pique en corrida.